Du principe anthropique
à l'homme

Jean-Bruno Méric est médecin psychiatre et expert agréé. Il a travaillé en institution au contact d’enfants autistes. Il expertise chaque année des personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer. Grâce au principe anthropique local, il revisite pour nous ces pathologies mentales et nous explique aussi ce que pourrait être la mort cérébrale... Une lueur d’espoir et de compréhension qui répond à nos angoisses existentielles et rompt notre solitude dans l’Univers !
Pourquoi ne pas appliquer le principe anthropique, énoncé par l’astrophysicien Brandon Carter en 1974, à l’Homme lui-même ?

C’est la question inédite que s’est posée Jean-Bruno Méric, en énonçant à son tour un principe anthropique local, sorte d’échelon intermédiaire entre le principe anthropique cosmologique des astrophysiciens et l’Homme auquel il conduit.
À partir de ce nouveau principe, il démontre que l’Homme est plus intimement lié qu’on ne le pense à la planète qui le porte. La disposition géographique apparemment fortuite des continents et les propriétés internes du globe terrestre (géomagnétisme) seraient en réalité autosimilaires et se reproduiraient à une autre échelle dans l’anatomie humaine et certaines fonctions physiologiques du cerveau humain.

Hypothèse proprement stupéfiante que ce lien entre le minéral et le vivant, dont les clivages traditionnels nous interdisaient jusque là l’accès conscient ! La Terre serait ainsi un immense objet fractal et l’évolution biologique se présenterait sous la forme d’un chaos déterministe, où le hasard ne serait plus seulement sélectionné par la nécessité, mais guidé par des attracteurs étranges... 

La psychiatrie fractale est donc une théorie géocentriste et écologique, jusqu’à la notion iconoclaste d’embryogenèse tellurique (complétant la génétique classique), où la Terre n’est pas au service de l’Homme, contrôle étroitement sa reproduction et l’oblige à vivre dans une symbiose mutuellement profitable.

Du principe anthropique à l'homme

Jean Bruno MÉRIC